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  • Photo du rédacteurVan Damme Jean-François

Le marque-page

Aujourd'hui, parlons d'un objet qui a marqué l'Histoire. Enfin plus précisément l'histoire que vous êtes en train de lire. Parlons du marque-page.

Outil indispensable des bibliophiles, il peut être à proprement parlé n'importe quoi : un ticket, une carte postale, un insert, une pellicule, un cordon, etc.


Concernant le moyen-âge on peut se dire que l'objet devait être sensiblement pareil, dans l'idée oui, mais pas tout à fait. Les livres médiévaux comportaient le plus souvent quatre colonnes et de fait, pour permettre au lecteur de s’orienter au sein des textes les plus denses, le marque-page utilisé était un peu particulier.

Appelé signet à roulette, ce marque-page en parchemin permettait aux lecteurs et copistes du moyen-âge de mieux se repérer au sein de leur ouvrage. Le signet offre à son propriétaire de marquer sa page, ainsi que sa colonne et sa ligne.

  • Le signet est constitué d’une corde attachée à la reliure, que l’on viendra placer entre les deux pages où se situe notre passage (jusque-là rien de très neuf).

  • Le lecteur peut également marquer sa ligne en plaçant le curseur de haut en bas le long de la corde.

  • Mais la véritable ingéniosité réside dans le disque de parchemin intégré : Le disque séparé en quatre segments numérotés permet de connaître la colonne où l’on s’était arrêté. Il suffit au lecteur de tourner le disque jusqu’à ce que le bon numéro dépasse de la page, pour ensuite pouvoir revenir sereinement à sa lecture le lendemain.

Sources :

Jusqu'à aujourd'hui, c'est ce que l'Histoire nous en dit.

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